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Mutuelles et médecines douces : qu’est-ce qui est remboursé ?

Au moins 70% de la population française a déjà consulté un praticien en médecine douce. Les médecines douces sont aujourd’hui de plus en plus populaires, et ce n’est pas passé inaperçu auprès des mutuelles qui n’hésitent pas à proposer des options en réponse.

Pour les bénéficiaires, ces nouvelles options sont intéressantes, car le tarif souvent élevé des praticiens est bien souvent ce qui empêche un patient de consulter. Mais, est-ce que toutes les médecines douces sont automatiquement remboursées ? Comment savoir si ma mutuelle rembourse bien les consultations ?

Le remboursement des médecines douces par une mutuelle est-il automatique ?

Non. On recense plus de 400 médecines douces à travers le monde. La plupart des mutuelles ont fait le choix de ne rembourser que les plus populaires. Les options sont ainsi proposées sous forme de forfait annuel ou par un montant fixe par séance (avec un nombre de séances limitées).

Pour choisir une bonne mutuelle qui prend en charge tout ou partie des consultations en médecines douces, il est recommandé de regarder le contrat en détail. Toutes les médecines douces remboursées y sont généralement clairement indiquées.

Les médecines douces les plus remboursées par les mutuelles

Parmi les médecines douces les plus remboursées, il y a tout d’abord celles qui sont reconnues par l’état et qui sont parfois pratiquées par des médecins conventionnés. Elles peuvent dans ce cas bénéficier d’une prise en charge de la Sécurité sociale si elles entrent dans le parcours de soin classique. On y trouve :

  • L’ostéopathie (méthode de soin manuelle basée sur des techniques de manipulations musculosquelettique)
  • L’acupuncture (thérapie par introduction d’aiguilles en des points précis du corps)
  • L’homéopathie (méthode thérapeutique reposant sur le principe de similitude et qui consiste à donner des remèdes fortement dilués produisant les mêmes symptômes que connait le malade)
  • La mésothérapie (traitement local par injection, via de courtes aiguilles groupées, d’une substance médicamenteuse)
  • La psychothérapie (traitement de troubles mentaux ou psychologique reposant sur la parole)
  • L’hypnose (qui consiste à mettre son patient dans un état semi-éveillé grâce à des suggestions)
  • La diététique (technique médicale visant à adapter un régime à un besoin particulier)
  • La nutrition (évaluer le rapport entre l’alimentation et la santé)

Les médecines douces non remboursées par la Sécurité sociale

Certaines mutuelles peuvent rembourser des médecines douces reconnues par l’état, qui ne sont pas pris en charge par la Sécurité sociale lors d’une consultation en libéral. C’est le cas des médecines douces suivantes :

  • L’ergothérapie (réadapter la vie d’un patient à son handicap ou à sa nouvelle situation)
  • La sophrologie (en dehors des préparations à la naissance qui sont entièrement remboursées par la Sécurité sociale) – (utilisation de l’hypnose et de la relaxation à visée thérapeutique)
  • La chiropraxie (manipulations des vertèbres dans un but thérapeutique)
  • La psychomotricité (rééducation douce des troubles psychomoteurs)
  • Les pédicures-podologue (traitements des affections des pieds)

Les médecines douces non reconnues par l’État

Et enfin, il y a celles qui ne sont pas reconnues par l’état mais qui bénéficie d’une tolérance d’exercer sous condition. Il s’agit de :

  • La naturopathie (ensemble de pratique de soin entièrement basé sur des techniques naturelles)
  • La réflexologie (stimulation du corps par des massages et pressions précises)
  • L’étiopathie (technique thérapeutique qui vise à trouver et à diagnostiquer la cause des pathologies pour les traiter sans médicaments)

Parmi les 400 médecines douces, il reste alors un grand nombre de pratiques qui ne sont pas reconnues et qui sont donc rarement (voire jamais) remboursées. On peut citer la luminothérapie, l’apithérapie, le reiki, la ventousothérapie, la sylvothérapie, la lithothérapie, l’iridologie ou encore la chromathérapie.

Quant à la phytothérapie, elle n’est pas reconnue comme pratique seule donc vous avez peu de chance de vous faire rembourser si vous voyez un phytothérapeute. Par contre, consulter un médecin spécialisé en phytothérapie vous permettra de bénéficier du parcours de soin et donc du remboursement par la sécurité sociale et par votre mutuelle de votre visite.

Une dernière précision : le remboursement se fait très rarement de manière systématique par sa mutuelle santé. Il convient donc de réclamer une facture que vous devrez transmettre à votre mutuelle pour obtenir votre remboursement. Assurez-vous donc de consulter un praticien agréé et/ou certifié.

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